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  • nomadnofly

Etape 6: Grece


🗓 Du 28 septembre au 31 octobre 🗓






Corfou, l’île ionienne


Une nouvelle frontière de franchie, d’Albanie nous sommes passés en Grèce. La transition n’est pas des plus évidentes au début. En effet, nous avons encore la tête en Albanie, nous empêchant de nous imprégner pleinement de notre arrivée sur Corfou. Il faut dire qu’ici c’est différent : voilà qu’on nous demande le pass sanitaire, qu’il faut porter le masque dans les transports et supermarchés, attendre le bus à des arrêts précis, bref tout ce qui était inexistant en Albanie.

Tourner la page avec l’Albanie est compliqué, ça se sent non? Une vraie histoire d’amour ! Evitons donc les hors sujets et revenons à Corfou.

Corfou nous aura surpris, et contre toute attente charmé. L’île regorge d’une diversité naturelle et culturelle qui font d’elle un petit bout de terre que nous ne regrettons pas d’avoir foulée. Parfois certaines images valent mieux que des centaines de mots.


Ses jolis petits villages :



Sa flore :



Ses eaux bleues turquoises :



Son patrimoine :



Ses paysages :



Ses modèles photos :



Du vrai, de la galère !

Promis depuis le début nous essayons de raconter notre chemin tel qu’il est, sans édulcorant. Il faut dire qu’il nous arrive assez peu de mésaventures. Alors, il étant temps qu’une galère, une vraie, comme on dit dans le jargon, arrive. Sortez les popcorns, c’est parti !


Jeudi 07 octobre 2021 : Aujourd’hui nous devons prendre le bateau afin de rejoindre la péninsule et continuer notre périple.

Départ 8h20, il pleut, nous avons 45 minutes à pied à faire pour rejoindre le port, sortons les k way ! Inutile de vous dire que mathématiquement : pluie + vent + tonnerre, ne font pas bon ménage… Nous arrivons donc au port, trempés !



Pour pimenter le tout, on nous annonce que les bateaux ne partent pas aujourd’hui, à cause de la tempête ! Il ne nous reste plus qu’à prendre un café et un bon gros donuts chacun pour le réconfort.

Pause donuts

Une des rares options qu’il nous reste est de se rendre au port de Corfou afin d’y prendre un autre bateau, plus gros, qui lui effectue la traversée dans l’après-midi. Il ne s’agit pas de manquer le bus pour s’y rendre, go. Puis nous repartons pour un deuxième épisode de course sous la pluie, pour atteindre le fameux bateau. La traversée se fait heureusement sans encombre.

Nous arrivons enfin en Grèce péninsulaire, il ne nous reste plus qu’un bus à prendre afin d’atteindre notre objectif. Malheureusement le dernier transport de la journée est déjà parti… Calme et sérénité, dormons là, attendons demain. Nous trouvons un café attenant qui reste ouvert toute la nuit, ca fera l’affaire. Est-il utile de préciser que nous avons explosé notre budget pour cette journée imprévu, psychologiquement dépenser 50€ dans une chambre d’hôtel nous démoralise. Nous préférons donc une nuit insolite.. dans un café ! Nous craquons pour deux bonnes pizzas, qui feront office de payement pour la nuit, parfait !


Bucolique comme chambre

L’histoire se termine bien rassurez vous. Au petit matin nous prenons le bus qui nous amène à Dodoni, notre destination finale, où Theodoro nous attend.


Dépeint comme tel, nous pourrions croire que nous sommes trempés, fauchés et même déprimés de cette journée. En réalité, nous avons pris tout cela a la rigolade, il n’y avait rien de mieux à faire non ? Une galère chère et fatiguante mais sans mort d’homme.

Pour relativiser, il faut dire que cela fait un moment que la Grèce attend qu’il pleuve, pour sa végétation et tout ce que ça représente derrière. Alors quoi dire de mieux que merci la pluie. Cette journée restera sûrement bien plus marquante que certaines journées à se faire bronzer sur les plages de Corfou, donc merci galère pour ces souvenirs précieux ! Bref, tout ça pour dire que ce n’est pas si terrible !


10 jours de Workaway ou comment apprendre à prendre son temps


C’est justement ici que se termine notre épisode « galère ».


Le titre résume assez bien notre séjour, ici, à Dodoni, un coin paumé au nord de la Grèce, entourée de montagnes et de forêts. Nous venions ici justement pour nous poser et ralentir le rythme du voyage qui peut être parfois fatiguant. Nous avons été servis !


Pour remettre le contexte, nous sommes arrivés début octobre chez Theodoro, à Dodoni, afin de l’aider dans la rénovation de son restaurant. Nous ajoutons donc de nouvelles expériences à notre C.V. qui sont la peinture en bâtiment et la restauration de chaises (après le ramassage de framboise, classe non?).


Commençons par présenter le lieu. Quoi de mieux que de débuter par la terrasse, l’endroit où nous avons certainement passé le plus de temps. Elle donne directement sur les forêts et montagnes environnantes, un délice lorsque le soleil donne dessus. Elle fait le tour du bâtiment, et permet d’avoir une vue privilégié sur l’arbre que nous avons élus comme notre arbre favori. Il est en effet, posé là, témoin des saisons, il raconterait presque l’histoire du lieu.



L’intérieur, lui, n’a rien d’extraordinaire, notre objectif est d’ailleurs de repeindre une partie des murs pour lui redonner un coup de neuf. Nous n’avons pas choisi les couleurs, nous aurions certainement optés pour plus sobre mais, finalement, c’est peut être comme cela que la pièce représente le mieux Theodoro : un brin imprévisible. A quoi bon vouloir faire quelques chose de design si cela ne transmet aucune âme?



Et sinon à quoi ressemble nos journées ici? Apprendre à avoir du temps. Nous avons du ajuster notre rythme à celui du lieu. Une pause parfaite pour prendre le temps de compléter nos carnets de voyage respectifs.

Nous avons aussi appris à jouer aux échecs. A manger lorsque le repas était prêt. A patienter. A s’extasier devant les rares brins de soleil. A parler quelques mots de grec. A cuisiner quelques plats. A être artiste et non peintre. A apprécier la musique grecque. Etc.


Finissons par ce qui nous extasiait le plus chaque jour : la cuisine. Nous nous excusons auprès de nos mamies, de nos mamans, de Simon, de Louise, de Christa, de Nelly, et de tous les autres bons cuisiniers que nous connaissons mais ici nous avons découvert un maître. Theodoro prend son temps, fait des plats relativement simples, ajuste les épices et le tout en régalant nos papilles. Du tsatzaki au pain maison, nous nous sommes régalés !



Rencontres & découvertes


Nous avons une semaine de battement entre notre workaway et l’arrivée des petits frères de Marion à Athènes, nous en profitons donc pour partir explorer le nord de la Grèce, pour ensuite redescendre plus au sud. Le titre résume totalement cette semaine où nous avons enchaînés les rencontres, dont une quelque peu insolite.

Nous quittons donc Théodoro un lundi avec pour objectif de rejoindre les gorges de Vikos. Touristiques mais pas trop, tout le monde nous vante leur mérite. Les couleurs d’automnes étant arrivées nous avons hâte de contempler ce spectacle de la nature.

 

Premières rencontres.


Lundi donc. Nous voilà à faire du stop pour rejoindre un village que nous avons repérer à 45 minutes de là. Le stop c’est bien mais ça nécessite quelques grammes de patience. Heureusement cette patience est récompensée grâce à cet homme qui nous amène un sac rempli de courses, qu’il a fait rien que pour nous ! Récompensée également par les deux supers rencontres en auto-stop. Mais surtout parce qu’elle nous permet d’être là, sur cette route perdue au milieu de la forêt, lors du passage de quatre ours !! Oui vous avez bien lu, des ours ! (saut de ligne pour l’occasion).

Tout a commencé avec un énorme grognement dans le bosquet derrière nous, où nous avions vu cinq vaches s’y aventurer quelques minutes plus tôt. Drôle de bruit pour une vache.. peut être une vache stressée et enrouée, nous nous rassurons comme nous pouvons. Deux grognements puis plus rien. Nous rigolons, avec le sac sur le dos et l’idée de lever les bras si un quelconque gros animal surgirai des buissons, pas trop rassurés quoi ! Nous continuons l’auto-stop, sans trop de succès. Puis Melvine aperçoit, à 200m de là, une maman et ses trois petits qui traversent la route ! Une maman ours oui, et ses trois oursons !! Marion a seulement le temps de voir les trois petits. Un moment qui a duré quelques secondes, nous y croyons à peine !

Quelques minutes avant le passage des ours
 

Deuxième rencontre.

Départ le matin, encore chamboulés de la veille. Nous ne savons pas encore qu’un programme de rêve nous attend : une belle matinée ensoleillée, parfaite pour randonnée au-dessus des nuages et pour découvrir les arbres aux multiples couleurs. C’est un véritable camaïeu de rouge, orange, jaune, pourpre qui se présente à nous. Sans oublier le fameux canyon de Vikos, inscrit dans le Guinness des records pour être le canyon le plus profond au monde, rien que cela. Nous nous sentons minuscule face à cette nature impressionnante.



De multiples choix dans l’après midi nous amène à refaire de l’auto-stop, encore perdus au milieu de nulle part. Nous nous demandons si nous avons fait les bons choix cette fois, pourquoi ne pas avoir préféré continuer la randonnée ? Certainement pour rencontrer Reinhard, une personne qui a croisé notre route et sûrement pas par hasard ! Qui est Reinhard ? Un allemand de 60 ans, sûrement plus sportif que nous, avec qui nous allons faire une des randonnée que nous avons préférée depuis le début du voyage. Peut-être seulement un rappel que notre passion reste la randonnée et qu’il faut explorer cette façon de voyager plus souvent. Rien n’arrive pas à hasard, n’est ce pas ?


En plus de cela, Reinhard suit le même itinéraire que nous en Grèce, il va donc nous amener jusqu’aux Météores, notre prochaine destination. Quoi demander de mieux !

 

Troisième rencontre.

Comment décrire les Météores? Nous dirons que ce n’est pas pour rien que ce site est un des plus réputée de Grèce ! Ici aussi la nature nous gâte ! Nous déambulons entre ces éperons rocheux sortis de nul part comme des enfants. Une journée qui nous avons passés accompagné de Julie et Jocelyn, un couple de français rencontré la veille à l’auberge, et avec qui nous avons discuté comme de vieux amis qui abordent un tas de sujets. Quoi de mieux que de partager une pita pour l’occasion ?


 

Quatrième rencontre.

Est ce que si on vous dit que nous avons croisé un homme âgé de 75 ans ou plus, voyageant seul en sac à dos depuis deux mois à travers l’Europe ce n’est pas trop la classe ? Le voyage peut s’entreprendre a tout âge, la preuve. Chapeau à ce monsieur, très sympathique, avec qui nous avons seulement partagé 30 minutes de discussion.

Nous continuons ensuite d’explorer les météores, avec la visite d’un monastère cette fois. Grandiose. Le monastère, son exposition de vieux parchemins et gravures, nous inspire et nous envoûte. La cerise sur la gâteau au milieu d’un paysage qui nous avait déjà conquis.



 

Bien sûr nous pourrions citer de nombreuses autres rencontres faites durant ces quelques jours, ou depuis notre départ, mais il ne s’agirait pas de transformer cet article en un annuaire téléphonique de personnes intéressantes. Nous ne prenons pas beaucoup de photos avec les personnes que nous rencontrons, n’y pensant pas sur le moment présent, nous espérons que notre mémoire tiendra le coup un moment pour se souvenirs de chacun !


Du coup sans aucune transition, voici une petite galerie photo qu’il fallait placer quelque part car vraiment le gars qui les a pris a du talent (en toute objectivité bien sûr).



Un peu de mythologie à Athènes et ses alentours

Nous ne pouvions passer en Grèce sans visiter Athènes, un incontournable selon nous. Un saut dans l’Antiquité, qui ne laisse pas insensible. Meme s’il faut avouer que la ville repose clairement sur son histoire très ancienne, avec de nombreuses ruines, il reste heureusement son site principal l’acropole qui en impose même après des milliers d’années ! Le petit plus est de se replonger dans l’Iliade et l’Odyssée afin de se familiariser avec Zeus, Athèna et sans oublier Dyonisos. Athènes, Athéna, quelque chose nous dit qu’il y a un lien... Une histoire de rivalité entre Poséidon et la déesse mais nous vous laissons le soin de googliser si vous voulez en savoir plus.


Et puis nous avons fait un rapide saut dans le Péloponnèse, une région que nous avons adoré, étant restée très sauvage par endroit, elle nous a permis de découvrir des paysages différents de ce que nous avons déjà eu l’occasion d’apercevoir : nous avons profité d’une balade à Nauplie, d’une randonnée sur le volcan de Méthana, d’une visite sur le célèbre site de Mystras, de soirées à base de cocktails au concombre à Tolo et d’une dégustation de pita au bord du canal de Corinthe.



2 comentários


B-l Papinos
B-l Papinos
02 de nov. de 2021

Merci de nous faire partager votre parcours et vos photos ! Juste magique 🤩🤩. Ps : déçue de ne avoir été nommée comme bonne cuisinière 🤣🤣🤣🤣

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mebrosset
05 de nov. de 2021
Respondendo a

On viendra rectifier ça autour d’un bon repas à notre retour 😉😋

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