🗓 Du 18 juin 2021 au 08 août 2021 🗓
La Lingurie ça vous parle ?
Non, ce n’est pas une sorte de pâte italienne mais plutôt une région d’Italie. Elle longe la Méditerranée, de la frontière française jusqu’au parc des cinq terres, grosso modo.
Tout ça pour dire que ça a été notre première étape en Italie. Nous aurions d’ailleurs pu nommer le titre autrement, « de Gênes aux cinq terre, en passant par Portofino », ça résume assez bien nos différentes haltes.
Commençons par le commencement, Gênes ou Genova (à l’italienne). Ville assez surprenante, sachant que nous n’en attendions pas grand chose. C’est elle qui va construire nos premiers souvenirs en Italie : nous garderons en mémoire de magnifiques églises, elles reflètent d’ailleurs assez bien l’importance qu’accorde la majorité des habitants à la religion. Pour le reste, ce n’est pas à Gènes que nous trouverons cette ferveur italienne, ça n’en reste pas moins une ville intéressante à visiter, avec un des plus grands centre historique d’Europe.
La ville c’est chouette mais il faut avouer que ce n’est pas notre environnement préféré. Direction le parc de Portofino, nous avons décidé de le traverser à pied et donc de faire du village de Portofino notre point d’arrivée. Le parc national est superbe, la végétation y est beaucoup plus dense que nous le pensions et nous croisons de mignonnes calas sur le chemin. Pensée a cette femme qui avait le vertige alors que le sentier était parsemé de nombreuses portions à flan de falaise !
La partie la plus épique reste notre nuit en bivouac (chut, nous n’avions pas le droit de dormir dans le parc). Nous avons découvert, assez rapidement, que nos voisins proches étaient... des sangliers ! Au final rien d’extraordinaire a raconter, ils ont certainement eu plus peur de nous que nous avions peur d’eux. Par précaution nous avons seulement écarté nos restes de repas afin d’éviter qu’un sanglier affamé vienne nous piétiner durant la nuit.
Pour ce qui est de Portifino, en voici quelques apercus.
Mention spéciale pour les cinq terres
Beaucoup connaissent le fameux parc des cinq terres. Si renommé que nous en avions baissé nos attentes, peur d’être déçu sans doute. Finalement ce parc a été largement à la hauteur de nos espérances: se mêler à l’ambiance italienne, apprécier les multiples couleurs de chaque villages, rechercher la fraîcheur à travers la vegetation , etc. Nous gardons également en tête que nous avons été privilégiés, nous n’avons pas croisés la masse de foule tant redoutée (nous pourrions presqu’en venir à remercier le covid pour ça, bénéfice secondaire).
Vernazza, tu resteras notre première image de ce magnifique panorama. Corniglia, à l’aube nous avons découvert tes petites ruelles « ambiance italia ».
Manarolla, on dit de toi que tu es le plus joli, tu ne nous décevras pas.
Riomaggorre, tu nous as caché ton charme jusqu’à la pointe de ton port aux milles couleurs, nous te qualifierons comme le dernier de notre épopée.
Monterosso, ta plage tout de bleu pour un bain bien mérito.
Et pour terminer ce magnifique texte, rien de tel qu’une photo de la plus grande des poésie !
Juste une dernière photo de notre passage dans la région, à Portovenere. Un village qui nous a tout autant plu que ceux des cinq terres.
Direction La Toscane
La Toscane, vous savez cette région légèrement vallonnée, parsemée de cyprès et de villages médiévaux. Et bien, nous y sommes passé le temps d’une semaine. Nous avons décidé de commencer par Florence. Deux jours et demi à vagabonder dans cette ville que l’on dit romantique (nous nous demandons encore si nous n’aurions pas dû faire une balade en calèche pour le cliché). « Firenze » tient son charme par son architecture de la Renaissance ainsi que par les nombreux chefs-d’œuvres qu’elle abrite, c’est wiki qui le dit !
Comment parler de Florence sans mentionner sa cathédrale. La mentionner c’est bien, mais trouver les mots pour la qualifier est difficile. Sa taille est impressionnante, elle est d’ailleurs la cinquième plus grande église d’Europe; ses couleurs lui confère un charme bien à elle; de style gothique, elle regorge de détails, gargouilles et autres éléments; sa coupole, résultant d’une prouesse architecturale pour l’époque, est un des symboles de Florence. Bref, nous l’avons adoré !
La Toscane ne s’arrête bien évidemment pas à Florence. Nous avons décidé de nous enfoncer dans la Toscane des cartes postales. Nous avons visité Sienne, ainsi que deux petits villages médiévaux: San Gimignano et Monteriggioni. Ambiance reposante garantie. Il nous paraît un tentinait « boring » de raconter nos visites dans chaque villages, rien de mieux que de s’y rendre pour comprendre. En tout cas notre ressenti est très positif, comment ne pas apprécier se perdre dans des ruelles étroites aux murs de briques ou de pierres anciennes.
Manger des pâtes bolognaises à Bologne
Il faut faire dans les clichés c’est bien connu. Comment passer à Bologne sans goûter les fameuses pâtes bolognaises? Et bien c’est fait pour nous et nous ne sommes pas déçus !
Pour récapituler, après une semaine passé en Toscane, nous sommes remontés plus au nord de l’Italie, à Bologne donc, nous avons prévu de travailler dix jours dans une ferme de la région, ceci explique cela.
Bologne fait partie de la région d’Emilie-Romagne. C’est la ville des pâtes bolognaises, vous l’auriez deveniez de vous même, facile. C’est la ville que nous avons le plus apprécié, nous sommes tous les deux d’accord pour l’affirmer. Une vraie ambiance s’y dégage, avec un charme inéluctable pour ses briques rouges, ses ruelles colorées et ses nombreuses galeries. La ville compte deux grandes universités, nous sommes persuadés que c’est ce qui lui confère cette ambiance bien à elle. Nous visitons Bologne en compagnie de notre hôte, Mario, il nous fait découvrir de chouettes endroits, que nous n’aurions pas découverts sans lui.
Et les italiens dans tout ça?
Nous retiendrons particulièrement Leonardo, qui mérite à lui seul un paragraphe entier. Leonardo est un italien atypique, il a déjà accueilli près de 5000 hôtes dans son appartement depuis 2008, et sans exagérer ! Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre en arrivant la bas, nous avions une dizaine de règles à respecter. Leonardo nous accueille, il nous a réservé la meilleure chambre, qui n’est qu’autre qu’une tente sur son bacon, avec matelas et coussin s’il vous plaît ! Il nous parle avec un anglais fortement marqué par son accent italien, nous ne comprenons que la moitié, mais ça suffit pour créer des discussions. A chaque dîner nous avons le droit à notre petit shooter en dessert. Bref, difficile de retranscrire ce que nous avons vécu mais il marquera sûrement nos esprits un moment.
Il y a également eu ce papa allemand qui nous a donné deux tickets de bus et un chargeur de téléphone au moment où nous en avions besoin, de la gentillesse pure qui fait un réel bien! Le « it’s yours » avec son sourire bienveillant restera dans nos petites têtes.
Nous avons également rencontré Mou. Mou est Palestinien. Pour l’anecdote il venait de tester les joueurs de foot italien au covid et amenait les tests au laboratoire quand il nous a prit en auto-stop. Comment vous dire qu’il a été très tentant de falsifier les tests pour disqualifier l’Italie (🙄). Mou nous offre le petit déjeuner avant de nous amener jusqu’à Bologne, des discussions très intéressantes sur l’état actuel de son pays en ressortes avec Melvine («Marion c’est endormi, oupsi).
Nous retiendrons également cette mamie rencontrée sur un banc d’arrêt de bus à Sienne. Nous lui disons que nous sommes « francesi », elle se lance alors dans un discours de dix minutes où nous comprendrons seulement « arc de triomphe », elle avait seulement besoin d’être écoutée. Cela peut paraître banal mais cette rencontre nous a tout de même marquée, cette femme n’attendait pas de réponse et nous étions là au moment où elle en avait besoin.
Mario, notre hôte pour deux nuits à Bologne. Australien d’origine il vit à Bologne depuis vingt ans, il nous a fait découvrir les recoins de sa ville, encore mieux qu’un guide ! Nous passons une soirée à vagabonder entre bars et restaurants, il nous faut découvrir le vrai charme de Bologne, sa vie de nuit. Merci à lui pour son super accueil !
Bien ou bien l’Italie ?
Bien ! Nous avons adoré cette deuxième étape. Deux semaines et demi à se balader dans le nord de l’Italie. A découvrir de mignons petits villages, et à manger des pâtes et de la burata à gogo ! Il faut avouer que nous avons fait les vrais touristes et tester un maximum de spécialités italiennes: pâtes fraîches, pâtes bolognaises, pizza, burrata, pesto, tiramisu (on a même goûté un biramisu, tiramisu à base de bière), glace à l’italienne et on en passe !
Et dernière galerie photo, juste des photos de nous dans notre quotidien de baroudeurs de l’extrême (ironie).
Et puis maintenant c’est l’heure de se poser un peu, nous allons travailler dix jours dans une ferme près de Bologne. Pour ensuite nous diriger vers les Dolomites, où nous passerons une semaine à nous balader et s’en suivrons trois semaines à ramasser les framboises dans la montagne. Au total nous allons passer presque deux mois en Italie, nous vous avions prévenu notre itinéraire n’est pas tout tracé. Pour la suite, nous vous invitons à lire le prochain article dès qu’il sortira.
Ciao.
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