🗓 Du 18 juin 2021 au 08 août 2021 🗓
Dix jours à l’italienne
Après plus de deux semaines à vagabonder dans le nord de l’Italie nous avons décidé de nous poser un petit moment. Quoi de mieux que de s’immerger dans le quotidien d’une famille italienne? Notre définition du voyage ne s’arrêtant pas aux défilés des lieux touristiques, s’imprégner de la culture locale en fait tout autant partie !
Nous voilà donc arrivés chez Victoria et Davide (et leurs deux filles). Il s’agissait ici de les aider sur différentes tâches en échange d’une chambre et des repas. L’idée était donc de seconder Davide pour les travaux de restauration de la maison, de nourrir les animaux, principalement les chèvres, et de tailler la vigne. Allez, au boulot !
Une journée type: Réveil _ 6h45. Chant du Loriot _ 6h46. Début de la journée _ 7h30. Première goutte de transpiration _ 7h45 (canicule oblige..).
Pause abricots du jardin et eau fraîche _ 10h.
« Its too hot to work, we can go to lunch » _ 12h30. Rasia de pâtes _ 13h.
Sieste _ 14h. Passe temps dessin ou autre _ 16h. Arroser les fleurs _ 18h.
Buon appetito du soir _ 20h30.
Arrêtons nous un instant sur la pause déjeuner. Des pâtes! Un classique en Italie. Heureusement Charlotte avait tout un panel de recettes : pâtes carbonara, pâtes bolognaise, pâtes pistache/jambon, pâtes au pesto, pâtes œuf/fromage, pâte à l’encre de seiche noir, etc.
Nous avons mangé pleins d’autres bonnes choses, spécialités italiennes ou non. Mais dans ce chapitre gastronomie, notre meilleur souvenir restera l’apprentissage de la piadina, une spécialité régionale.
Prochainement sur votre blog préféré : un article avec nos meilleures recettes apprises au cours du voyage. Testées et approuvées évidemment.
L’étape de la dégustation, la plus importante, fût un succès. Nous avons partagé ce moment avec famille et amies de nos hôtes, avant le grand soir: la final de l’euro de football qui a opposé l'Angleterre à l’Italie. Nous ne spoilons rien en disant que l’Italie est sortie vainqueur.
Même Frank est content. Qui est-ce? Notre meilleur ami lors de ce séjour en Emilie-Romagne (nom de la région), le « good boy » de la famille ou bien le chien le plus câlin que nous ne connaissions.
Pour le reste, nous ajouterons seulement que ça nous as fait du bien de nous poser un peu, sortir des circuits touristiques pour découvrir un coin moins prisé de l’Italie. Ressourcement garantie, nous avons profité de nos journées off pour découvrir les alentours et continuer d’organiser la suite du périple. Une galerie photo en vrac pour résumé le tout.
Et puis, parce qu’il y a toujours quelques chose à ajouter. Nous vous partageons également les quelques pages de nos carnets de voyage respectifs, que nous avons eu le temps de bien avancer durant cette courte pause. Avant cela, un léger besoin de justifier que nous n’avons pas le même niveau artistique, Melvine ayant fait des études d’art. Mais qu’importe le plus important est de se créer nos propres souvenirs sur papier, du mieux que nous pouvons.
V comme Venise, V comme Vérone
Une fois ce premier workaway terminé nous avions l’embarras du choix, où allions nous choisir d’aller pour la prochaine étape? Finalement, la météo nous a aidé à prendre une décision: orage en montagne, direction Venise.
Venise, que dire. Ville surprenante et atypique avec ses nombreux canaux, qui lui confèrent un charme inéluctable. Se perdre dans ses ruelles, arriver au bout d’une rue et faire demi tour car il est impossible de continuer, bref les classiques de Venise. Nous sommes également partis découvrir les quartiers moins prisés de la ville, ils nous ont conquis ! L’authenticité était de mise, ce qui manque d'ailleurs un peu dans le vieux Venise, on peut vite se faire happer par un attrape touriste !
Vérone, ville étape. Effectivement nous n’avons seulement passé que quelques heures à déambuler et découvrir cette ville, qui a elle aussi un charme certain. Elle est surtout réputée pour son fameux balcon, tiré de Roméo et Juliette. Il faut avouer que c’est peut être une des attractions touristiques les moins intéressante de la ville, de notre point de vue.
Et puis, c’est à Vérone que nous avons vécu nos premières pluies du voyage. Heureusement nous ne sommes pas en sucre, nous avons donc survécu haut la main. Voici la réalité du terrain (le pas de courses c’est pas trop ça):
Trois jours improvisés au lac de Garde
En route direction le « lago di garda », rien de programmé, nous avons seulement dans l’idée de nous laisser porter en fonction de ce qui se présentera à nous. Avec un objectif de dépense de moins de 30€, tout compris (pour trois jours, deux personnes, à vos calculs). Pourquoi 30€? Allez savoir, nous aimons seulement les défis !
Arrivé aux abord du lac, nous nous rendons rapidement compte que nous ne trouverions pas ici la petite ambiance à l’italienne. La culture allemande y est prédominante, du fait du nombre de touristes allemands ou autrichiens sûrement. Bref, nous avouons que malgré la beauté des lieux et du lac ce n’est pas vraiment ce que nous sommes venus chercher, beaucoup de monde, de constructions, etc.
Notre décision est prise, nous optons pour les hauteurs, le calme, et puis la vue doit y être vraiment sympa. Quelques courses s’imposent pour éviter d’activer le mode survie pendant trois jours, 10€ de budget nourriture, avec des bretzels en bonus. Donc repas ✔️, météo ✔️, itinéraire ✔️. Go ! Aussitôt le pouce levé une femme nous propose de nous amener au prochain village, parfait. Pour la suite, la chance est de notre côté, un sympathique italien se dirige pile au départ de notre randonnée, merci à eux, la barrière de la langue n’aura été qu’un détail.
Mercredi 14 juillet. Nous commençons le début de l’excursion à 17h avec 900m de dénivelé, ça met en jambe ! Mais le spectacle vu d’en haut est magique, aucun regret. Nous posons la tente arrivé en haut, un hôtel cinq étoiles n’aurait pas pu faire meilleure vue. La nuit s’annonce venteuse, nous dormons bien emmitouflé dans nos gros duvets (pour ceux qui nous connaissent inutile de préciser lequel des deux c’est endormi le premier).
Jeudi 15 juillet. La journée s’annonce plus nuageuse, nous progressons dans le brouillard. Mine de rien, ça donne un côté magique à la randonnée, les éclaircies de la journée nous dévoile le paysage que nous avons sous nos yeux, comme de jolies surprises. Nous longeons donc les crêtes du Monte Baldo avec tantôt un panorama sur le lac, tantôt un panorama sur les montagnes de l’arrière pays, tantôt une famille de chamois qui nous coupe la route. Bref, une journée sportive tout aussi chouette !
N’oublions pas la première tique pour Marion, heureusement nous sommes équipés d’une trousse à pharmacie, avec le strict minimum certes, mais au moins nous avons la pince à tique. Nous ne l’avons pas amené pour rien !
Vendredi 16 juillet. Troisième et dernier jour, nous nous réveillons avec une jolie vue sur les montagnes environnantes. En route, nous avons 1800m de dénivelé à descendre pour atteindre le lac, et retourner vers la civilation. Les genoux en prennent un coup mais les petits bonheurs de la vie reprennent le dessus: mettre les pieds dans l’eau, sortir les tongs et se manger une bonne brushetta en récompense (dépense des 20€ restant, plus qu’a faire du stop pour se déplacer jusqu’à notre prochain Workaway, où nous sommes attendus dans la soirée).
En conclusion, nous dirons que nous ne sommes pas déçus d’avoir préféré les hauteurs aux abords du lac. Nous avons passés deux jours et demi à croiser plus de chamois et de marmottes que d’humains, avec des paysages plus que jolis. Les photos retranscrivent difficilement les émotions, surprises et même perspectives et couleurs que nous avons pu voir (à défaut de pouvoir transmette nos images mentales). Trois jours hors du temps.
Les plus attentifs auront remarqués que nous avons dépensés notre budget 30€ uniquement dans de la nourriture, le plus important n’est-ce pas ?
Ça nous as valu de rejoindre notre prochaine destination en autostop, un peu particulier cette fois ci. Effectivement, un de nos conducteurs nous dépose sur une aire de repos, le stop étant interdit sur l’autoroute nous voilà obligés de demander aux conducteurs s’ils accepteraient de nous déposer au prochain village. Ce n’est pas du tout la même approche qu’habituellement, pas si facile, ou alors nous manquons simplement de culot. Melvine s’en sort comme un chef et nous trouve la famille miracle qui réorganise toute la voiture pour pouvoir nous faire de la place. En route vers les dolomites et le prochain workaway !
Cc à tous les deux vous avez l'air de vous éclatez dans votre voyage continuer à nous faire profiter de votre aventure. Bisous odile