🗓 Du 25 novembre 2021 au 08 février 2022 🗓
Istanbul, une question de chiffre
Le plus parlant pour présenter Istanbul est de donner quelques chiffres :
15 millions d’habitants, ça commence à faire du monde. Et honnêtement, nos quatre jours à Istanbul nous permettent d’affirmer que, oui, il y a beaucoup de monde. La ville grouille de voitures, scooters, piétons, etc. En résumé, il y a du monde partout !
2 continents: la ville se partage entre Europe et Asie, délimitée par le détroit du Bosphore... et ses pêcheurs ! Si vous êtes de passage à Istanbul vous serez certainement, vous aussi, impressionnés par le nombre de pêcheurs présents de jour et de nuit, à l’affût du moindre maquereau ou autre petit poisson.
3000 mosquées et plus, là aussi sans exagérer ! Il y en a vraiment partout, aucun quartier de la ville n’est oublié. Impossible de rater l’appel à la prière du muezzin. Nous sommes définitivement bien arrivé dans un pays musulman.
Et encore des mosquées..
5 appels à la prière quotidien, dont une nous ayant particulièrement marqué. Nous prenons tranquillement un thé dans le grand bazar d’Istanbul. 13h approche, le muezzin commence l’appel de la prière, voilà que des centaines d’hommes installent leur tapis dans les allées et commencent leur prière. Une pause dans cette tumulte du grand bazar.
4000 boutiques au grand Bazaar, d’ailleurs connu comme le plus grand marché couvert au monde. C’est un bric à brac de boutiques, un grand bazar finalement !
150 bains turcs ou le fameux « turkish bath ». Nous avons testé un d’entre eux, et pas un pour touriste ! Là-bas le côté relaxation est légèrement mis de côté pour un massage dynamique et efficace, n’est ce pas Maxime? Si nous repassons par Istanbul, pour sûr nous renouvellerons l’expérience sans hésiter !
1h30 pour sortir de la ville. Explication : nous prenons le bus pour nous rejoindre à notre prochaine destination qui est à 2h de là. Nous en profitons donc pour faire une petite sieste dans le bus. Quelle déception à notre réveil, 1h30 plus tard, lorsque nous nous apercevons que nous roulons toujours dans les rues d’Istanbul ! Nous repartons de cette ville démesurée, contents de cette nouvelle decouverte et avec hâte de d’explorer le reste du pays !
Nos premiers pas en Turquie
La Turquie est un grand pays donc imaginez le nombre de lieu que l’on peut y découvrir ! Nous avons donc décidé de commencer par la partie ouest du pays.
Bursa: Notre premier stop après Istanbul (donc appellerait-on pas plutôt ça un deuxième stop?). Connue comme étant la dernière étape orientale de la route de la soie nous décidons d’aller visiter cette ville un peu par hasard. Pour changer nous avons visité des mosquées, dont une avec l’homme en charge de sa restauration depuis 8 ans, ce qui nous a valu des explications privées, passionnant ! Pour clore le tour, il nous invite dans sa boutique, où nous partageons un thé, plus qu’une habitude ici.
Ayvalik : Nous avons eu la chance de passer trois nuits chez un couple turque, Heval et Steven. Ils ont facilement réussit à nous mettre à l’aise. Nous ont parlé longuement de la culture et politique Turque; Initié à la gastronomie du pays avec un nombre incalculable de plats typiques; Présenté à leurs amis avec lesquels nous avons passé une agréable soiré. Bref, ils nous ont permis de passer un formidable séjour et nous ont rappelé que le plus beau dans le voyage est sans aucun doute les rencontres.
Un des amis en question jouant de l‘oüd, un instrument traditionnel :
Izmir: De cette ville nous nous souviendrons particulièrement des petits—déjeuners de l’auberge de jeunesse, délicieux et faits maison; des bombas, ces desserts remplis de chocolat ou de caramel fondant à l’intérieur; des sandwichs au poisson, de... la bouffe, la nourriture, la graille quoi !
Bon et puis la ville quand même :
Ephese : Anciennement une des plus importantes cités grecques d’Asie mineure, elle est aujourd’hui un site archéologique renommé. Sa librairie fait sûrement partie des « vieux tas de cailloux » que nous avons préféré pour l’instant ! Les détails sont tellement impressionnants !
En parlant de détails, faisons un zoom sur tout ces motifs que nous pouvons rencontrer sur un mur, une pierre tombale, une porte, etc. Ces motifs qui ajoutent un charme à toutes ces villes visitées.
Comment fait-on de l’huile d’olive ?
Une étape imprévue c’est ajoutée sur notre trajet : aider Tarik et Nele à récolter leurs olives pour en faire de l’huile d’olive. Une nouvelle expérience qui s’annonce passionnante.
Ce n’est donc pas peu fiers que nous savons maintenant répondre aux questions autour de l’huile d’olive : Comment fait-on de l’huile d’olive extra-vierge ? Et quelle est la différence avec une simple huile d’olive ? Les polyphénols ? C’est quoi et en quoi est-ce important ? Au départ nous voulions écrire un petit topo la dessus, et puis finalement nous avons changé d’avis. Mais pas de panique, pour ceux que ça intéresse, rendez-vous dans notre trente-quatrième vie où nous avons pour projet d’acheter un champ d’oliviers, nous vous attendons donc pour un coup de main en échange de notre partage de connaissance.
PS: trente-quatrième vie car nous avons bien une bonne centaine de projets en tête pour notre retour, pas assez d’une vie comme on dit.
Sur le photo ci-dessous un des arbres raconte une histoire pas comme les autres. Cet arbre a été planté par une femme soixante-dix ans auparavant. À sa mort, elle souhaita que tout ceux qui hériterait de cet arbre dans les années à venir devraient partager la moitié de l’huile d’olive produite avec les plus démunis. Cinquante ans après, de nombreux propriétaires passant, cette tradition perdure toujours. Une belle histoire non? Elle nous a touchée et marquée. Imaginez un monde où des milliers d’arbres raconteraient cette histoire. Dans le meilleur des mondes.
Comme souvent, ces moments de pause où nous travaillons sont riches en partage. Dans cette petite famille nous avons :
Continué la découverte de la gastronomie, à notre plus grand bonheur ! Entre autre le petit déjeuner turc, une tuerie selon nous !
Compris ce que signifiait l’hospitalité turque.
Vécu l’expérience du barbier turc. C’est à dire ? Le barbier utilise une flamme pour brûler les quelques poils restants. Demandez à Melvine, il n’est pas prêt d’oublier !
Fait la rencontre d’un taureau de combat et appris que les combats de chameaux existaient également, imaginez un instant à quoi cela peut ressembler !
Bu beaucoup de thés !
Fêté noël. Alors oui nous sommes dans un pays musulman donc techniquement noël n’est pas coutume, mais la petite famille est un mix entre la Belgique et la Turquie, donc à nous les fêtes de noël !
Couru après des chèvres. Rien à ajouter.
Ramassé plus d’une tonne d’olive, ça parait énorme et pourtant il n’y a aucun trucage.
Appris beaucoup sur l’histoire de la ville, du pays et sa politique. La Turquie est actuellement en pleine crise économique, il est donc intéressant de connaître les ressentis de la population. La monnaie perd de la valeur à une allure assez vertigineuse ! Bien sûr cela nous profite car nos dépenses sont ainsi réduites mais nous espérons sincèrement que la population ne souffrira pas davantage de cette politique qui se joue à l’échelle mondiale.
Mangé des lokmas, le beignet turc, offert par la famille d’un défunt. Une tradition qui a lieu 40 jours après le décès de la personne.
Sans oublier le réveil du matin : le muezzin avec l’appel de la prière. Sommeil trop lourd pour l’entendre ? Pas de panique les enfants sont là pour un réveil pas trop en douceur !
Tout savoir sur les toilettes turques
Grande interrogation quand nous sommes arrivés en Turquie : les fameuses toilettes turques ! En trouve-t-on encore beaucoup ? Dans chaque logement ? Y a t il du papier toilette ou comme le veut la tradition il faut se nettoyer à l’eau ? Beaucoup d’interrogations que nous avions hâte d’éclaircir !
Premièrement : Les toilettes dans les hôtels, hébergements, chez l’habitant sont, de ce que nous avons vu, les toilettes classiques que nous avons l’habitude d’utiliser chez nous. En revanche beaucoup de toilettes publiques sont des toilettes turques où à la turque.
Deuxièmement : Les fameuses toilettes à la turque que nous avons testées étaient équipées d’un robinet et, pour notre plus grand bonheur, de papiers toilettes ! Mais, apparemment ce ne serait pas le cas partout, il faudrait donc se laver avec le petit robinet mis à disposition. Euh...bon... pour être honnêtes nous ne sommes pas tout à fait prêt à tenter l’expérience...
Troisièmement : Les toilettes, notamment celles des mosquées, sont très utilisées car avant la prière les musulmans doivent procéder aux petites ablutions c’est à dire se laver certaines parties du corps, comme les mains par exemple. Selon Marion, il est intéressant d’observer ce qu’il se passe dans cet espace, beaucoup de femmes en profite pour remettre (ou mettre?) leur voile, procéder aux ablutions, discuter, bref un lieu de vie et non simplement de passage.
Avouez que ce petit aparté « toilette » était nécessaire et trop intéressant, non? Il manque peut-être quelques photos pour illustrer nos propos, quoi que, pas sûr...
La principale occupation en Turquie ? Le thé !
Combien de thé les turques peuvent-ils boire en une journée ? À vue d’œil nous dirions quatre pour les moins acharnées et pas loin d’une vingtaine pour les autres ! Ici le thé est une institution, il y en a partout et à toute heure ! En effet, il n’est pas rare de croiser des hommes se promenant avec un plateau de thé dans les rues. D'où viennent-ils et où vont-ils ? Ça, nous l’ignorons.
À ce jour nous sommes à plus d’une vingtaine de thés offerts (sans compter ceux de nos hôtes) par une personne rencontrée dans la rue, un chauffeur de bus, un serveur de restaurant, etc. Bref, vous l’aurez compris, il faut mieux aimer le thé si vous voulez vous imprégnez au mieux de la culture turque.
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