🗓 Du 18 août au 03 septembre 2021 🗓
Premier arrêt : Kotor
Nous commençons donc la découverte du Monténégro par sa fameuse baie du Kotor. Accompagnés de Thomas, nous sommes donc trois loustiques à s’émerveiller dans les rues de la vieille ville de Kotor. Il suffit simplement d’apprécier le moment.
Nous vous amenons avec nous le temps d’une journée, un certain jeudi 19 août 2021.
Réveil dans la vieille ville de Kotor, pour des raisons logistiques nous changeons d’hébergement, c’est donc parti pour un transfert de sac à dos.
Nous décidons ensuite de prendre la route pour Pérast, c’est le plus ancien village de la baie, apparemment ça vaut le coup d’œil, allons voir ça! Une tour aux escaliers bancales permet de prendre de la hauteur sur la ville, point de vue parfait. Est-ce qu’il est utile de précisez que sur la photo ci-dessous Marion ne savait pas si elle devait rire ou pleurer car elle venait de se cogner dans une cloche en fonte? Ça donne une photo pas si mal au final, pensez-y pour vos prochaines photos de groupe.
Pour le reste, nous avons profité d’une journée chill a Pérast.
De retour à Kotor, nous montons sur les hauteurs de la citadelle (si vous y passer, nous avons les infos pour le chemin gratuit, à bon entendeur), pile à l’heure pour le coucher de soleil.
Arrêtons nous un instant sur cette ancienne chapelle sur notre route. Elle est restée telle qu’elle devait l’être des siècles auparavant, de l’authentique, nous apercevons même quelques peintures à l’intérieur. Voir ces constructions datant de siècles lointain nous impressionne à chaque fois.
Sur la route du retour, nous passons devant une compétition de Water-polo, nous ne connaissons pas grand choses aux règles mais les petits moments improvisés comme ceux-ci font également partis des bons souvenirs de voyage.
Nous finissons la journée par une soirée cosmopolite, à base de bières pong et bars ambiance, organisée par l’auberge de jeunesse dans laquelle nous passons la nuit, une bonne adresse là encore. En résumé, une soirée comme on les aime.
L’Europe brûle, ou du moins le Monténégro
La transition n’est pas formidable mais..
Le voyage nous a quelques peu éloigné de l’actualité, ou plus précisément de l’actualité en lien avec le Covid. Néanmoins, nous restons informés des nouvelles du monde car même en voyage comment pourrions-nous ignorer la situation en Afghanistan, à Haïti, ou bien les nombreux incendies s’étant déclarés cet été. Lionel Messi n’aura pas non plus évincé le rapport du giec de nos préoccupations. Bref, ne partons pas sur un débat politique.
Revenons en à nos moutons. L’Europe brûle, c’est un fait marquant de cet été 2021 (un fait marquant de l’été précédent et sûrement de nombreux été à venir). Nous avons pu le constater lors de notre passage au Monténégro. Non pas en apercevant un incendie isolé mais des incendies multiples que nous dénombrons presque une fois par jour.
Dépaysement progressif
Quelques frontières sont passées depuis notre départ. Certes nous restons sur une influence très occidentale mais nous commençons à parler de dépaysement. Un début de dépaysement plus exactement.
Pour commencer, nous sommes passés d’une influence majoritairement catholique à orthodoxe. Pour deux touristes comme nous qui posons un regard extérieur nous dirions que malgré le fait qu’elles soit toutes deux issues du christianisme, ces deux branches de religion présentent quelques différences qui ressortent notamment dans l’architecture et dans la manière de pratiquer.
En parlant orthodoxie, nous avons visité un lieu très reconnu pour les orthodoxes, considéré comme un lieu sacré pour les monténégrins: le monastère d’Ostrog. Loin des paysages spectaculaires, il dégage une atmosphère bien à lui. Toujours avec notre regard extérieur de touriste, nous comprenons le fait qu’un lieu comme celui-ci puisse unir les croyants.
Nous adorons associés les lieux que nous visitons à des endroits que nous connaissons, ici nous l’avons associé à Lourde. Miracle, bénédiction, eau bénite.
Nous avons pour la première fois croisé un autre alphabet que le latin: le cyrillique. Difficile a comprendre au premier abord. Heureusement le monténégrin s’écrit aussi bien avec l’alphabet cyrillique qu’avec l’alphabet latin, ce qui nous permet de ne pas encore être totalement perdu.
Bien que le langage par onomatopées peut servir dans ce genre de cas : nous retiendrons le « tchou-tchou » qui as été compris d’emblée par nos interlocuteurs.
Et pour finir, dépaysement bien entendu par les paysages qui s’offrent à nous, nous en découvrons encore ici de nouveaux. Le Monténégro bien qu’étant un tout petit pays offre une large gamme de paysages différents ! Pour donner un ordre idée le pays n’est qu’un tout petit peu plus grand que l’île de France.
Il est difficile de prendre du recul sur ce que nous avons vécu et ne raconter que l’essentiel. Effectivement, nos moments préférés sont peut-être les moins intéressants à raconter.
Par exemple, pour Marion il s’agit de cette fois où nous nous sommes abrités sous un parasol lors d’une pluie à torrent et nous sommes restés une heure, là, debout, à observer là frénésie du monde autour de nous.
Dernière étape: lac Skadar
Finissons en beauté par une étape que nous avons beaucoup apprécié: le lac Skadar. Il est considéré comme le deuxième plus grand lac d’Europe, mais surtout une réserve pour de nombreux oiseaux. Devinez qui était aux anges? Nous avons donc profité de trois jours aux abords du lac, ressourcement garantie a à base de chants d’oiseau et de longues pause à observer le paysage.
N’oublions pas notre hôte chez qui nous avons passés deux nuits et qui nous a préparé des petits-déjeuners aux petits oignons. Produit frais du jardin, quoi demander de mieux? En parlant de fait maison, il a jugé bon de nous faire goûter son raki maison, à 8h du matin... plus efficace qu’un café!
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